L’écrivain Georges Simenon (1903-1989) est d’un des plus connus de Belgique. Vous avez, tous, déjà entendu parler de « Maigret », la célèbre série télévisée est tiré de sa collection de livres dont il pouvait facilement écrire entre 60 et 80 pages par jour. L’histoire d’un détective français, Jules Maigret, c’est une des collections les plus exportées de Belgique, et c’est pas loin de 75 romans et 28 nouvelles qui la compose. Voici les 10 meilleurs livres de Maigret que nous pouvons vous conseiller de lire :
Maigret et le Corps sans tête (1955) :
Le corps démembré d’un homme est retrouvé dans le canal Saint-Martin. Maigret s’arrête dans un petit café du quartier, près du quai de Valmy, et est intrigué par la propriétaire, Aline Calas, qui est inhabituellement taciturne. Il commence à se demander si le corps n’est pas celui de son mari, Omer Calas, censé être en voyage.
Les Scrupules de Maigret (1957) :
L’un des rares jours où tout est calme au Quai des Orfèvres, Maigret reçoit la visite du gentil vendeur de jouets (aux Magasins du Louvre) Xavier Marton. Ce dernier pense que sa femme cherche à l’empoisonner ou qu’il est tout simplement fou. Puis Mme Marton se présente à son tour, laissant Maigret plutôt perplexe. Inquiet de la santé de sa propre femme et songeant à son mariage, Maigret décide d’enquêter malgré l’ordre du procureur de la République de ne pas le faire. Lorsqu’un corps est enfin découvert, la réalité est une surprise pour tous.
Pietr le letton (1930) :
Qui est Pietr le Letton ? Est-il un voleur gentilhomme ? Un Russe buvant de l’absinthe dans un bar miteux ? Un capitaine de navire norvégien marié ? Un cadavre tordu dans les toilettes d’un train ? Ou bien est-il tout cela à la fois ? L’inspecteur Maigret, sur la piste d’un mystérieux adversaire et d’une traînée de cadavres, doit faire preuve de patience avant de tirer au clair la situation.
Maigret se Défend (1964) :
Pour la première fois de sa carrière, Maigret est convoqué chez le commissaire divisionnaire par une convocation écrite. Il est accusé par Nicole Prieur, nièce de 17 ans d’un haut fonctionnaire, de l’avoir ramassée dans un bar, de l’avoir saoulée, de l’avoir emmenée dans une chambre d’hôtel où il l’a déshabillée, mais « n’a rien pu faire ». On interdit à Maigret de l’interroger ou d’interroger qui que ce soit sur l’affaire, et on lui dit que si on lui propose, sa démission sera acceptée. Maigret passe outre l’injonction et commence à enquêter, retournant chez Manuel Palmari, sur qui il enquêtait pour une série de vols de bijoux, et envoyant des inspecteurs, contre les ordres.
Mon Ami Maigret (1949) :
Alors que l’inspecteur Pyke de Scotland Yard séjourne chez Maigret pour observer ses méthodes, Maigret reçoit la nouvelle d’un meurtre dans le Midi, sur l’île de Porquerolles. La victime est Marcellin, un homme qui prétendait être l’ami de Maigret mais qui était en fait un criminel dont Maigret a aidé la petite amie, une prostituée, à se sortir d’une mauvaise passe il y a quelques années.
Les Vacances de Maigret (1947) :
Pendant leurs vacances aux Sables-d’Olonne, la femme de Maigret est hospitalisée pour une appendicite, et Maigret reçoit un étrange mot lui ordonnant de rendre visite à un patient dans un autre service. Pour résoudre cette mystérieuse affaire qui a entraîné la mort d’une jeune femme et la disparition de son frère, Maigret devra livrer l’une de ses meilleures performances dans une histoire pleine d’ambiance, de tension de classe et, bien sûr, de justice.
Maigret à l’école (1953) :
Joseph Gastin, instituteur à Saint-André-sur-Mer, près de La Rochelle, attend Maigret. L’ancienne receveuse des postes de sa petite ville, Léonie Birard, a été tuée d’une balle dans l’œil tirée à distance avec un fusil de calibre 22, alors qu’elle regardait par la fenêtre de sa maison. Gastin, considéré comme un marginal dans le village, est persuadé d’être considéré comme le principal suspect. Maigret appelle le lieutenant Daniélou et lui dit qu’il va ramener Gastin, et apprend de lui de nouvelles preuves : un des garçons de la classe de Gastin, Marcel Sellier, a témoigné qu’il avait vu l’instituteur sortir de la remise à outils au moment du meurtre, et qu’il y avait dans la remise un calibre 22, appartenant à Jean-Paul Gastin, son fils. Gastin a nié être allé dans la remise. Arrivé à Saint-André, Maigret se rend à l’auberge du Bon Coin, où il a la surprise de découvrir que la femme de chambre et cuisinière, Thérèse, est une femme qu’il avait rencontrée dans son bureau à Paris.
La Patience de Maigret (1965) :
Dix jours seulement après l’arrestation du dentiste de la rue des Acacias, Maigret s’y retrouve à nouveau, cette fois pour enquêter sur le meurtre de Manuel Palmari, un criminel que Maigret connaissait depuis vingt ans et qu’il soupçonnait d’être à l’origine d’une série de vols de bijoux au cours de cette période. Aline, la maîtresse de Palmari, fait ses courses à ce moment-là, suivie par la police. Maigret interroge presque tous les locataires de l’immeuble, puis se rend au restaurant Clou Doré de Palmari avec Lapointe, et s’entretient avec le nouveau propriétaire, gérant et maître d’hôtel, Jean-Loup Pernelle, qui lui parle d’un hôtel appartenant à Palmari. Là, il remarque un certain M. Louis, et il laisse Lapointe le surveiller.
Maigret au Picratt’s (1951) :
Arlette, une jeune fugueuse qui gagne sa vie dans un cabaret avec un peu de prostitution à côté, se rend au commissariat pour signaler qu’elle a entendu un projet de meurtre d’une comtesse. Arlette travaille dans un club où toutes les filles sont obligées de coucher avec le propriétaire – un ancien proxénète – dont la femme s’en moque car elle a vingt ans de plus que lui et désire le garder.
Maigret Hésite (1968) :
L’inspecteur Maigret doit se rendre à Neuilly pour enquêter sur la mort étrange d’Olga Boulanger, une servante, à la demande désespérée de ses parents. La jeune fille travaillait chez le docteur Armand Barion, et après sa mort, on a découvert qu’elle était enceinte de deux mois. Il semble que le père de l’enfant était le chauffeur Martin Vignolet. L’autopsie révèle que son intestin a été perforé par l’ingestion de piques de seigle. Il s’agit, selon le Dr Barion, d’une méthode de meurtre connue en Malaisie et aux Nouvelles-Hébrides.
Ayant toujours été fan d’Agatha Christie, je n’avais jamais entendu parler de Georges Simenon avant. Mais quelle découverte merveilleuse ! Les intrigues sont bien ficelées, et le personnage de Jules Maigret est très attachant. L’atmosphère, les situations et les lieux décrits dans les histoires sont très réalistes. Je ne regrette pas d’avoir lu les quatre premiers tomes de cette collection et je compte bien lire le reste de la série.