Ce monde est nôtre, de Francis Carsac (L’arbre Vengeur) — ISBN-13 : 9791091504720 — 288 pages — 16 € — Genre : Prédateur alpha.
Comme vous le savez, j’aime de temps en temps lire un livre de science-fiction. Cela ne m’arrive pas souvent, peut être une ou deux fois dans l’année. Aussi, vous l’aurez deviné, aujourd’hui je vais vous parler d’un texte de science-fiction, un classique français publié dans les années 60 et rééditer par L’arbre Vengeur.
Pour tout vous dire, je ne suis pas un spécialiste de ce genre (science-fiction) de littérature. Aussi, comme pour le reste de ce que je lis, j’aime me tourner vers les classiques. Par conséquent, je vais régulièrement fouiller sur le site des éditions de L’arbre Vengeur, car je fais confiance en leurs choix. Il faut reconnaître que j’ai rarement été déçu en lisant un de leurs livres. C’est comme ça que j’ai appris l’existence de ce roman (Ce monde est nôtre) de l’écrivain français Francis Carsac. Ce dernier a (semble-t-il) été un grand auteur de livres SF dans les années 60, mais aussi un préhistorien reconnu. Quoi qu’il en soit, l’action du livre se déroule à une époque lointaine. Les humains voyagent à travers la galaxie, ils ont rencontré d’autres formes de vie intelligente, mais aussi colonisée d’autres planètes. Ainsi, c’est au sein de la Ligue des Terres Humaines que tout ce petit monde est réuni. La paix règne sur la plupart des planètes, mais l’homme étant ce qu’il est les conflits n’ont pas entièrement disparu. Alors, des Coordinateurs de la Ligue patrouillent de planète en planète pour mettre fin aux combats là où il y en a. Pour cela, cette police de l’espace, une sorte de Casques bleus modernes, doit appliquer la Loi d’Acier. Cette dernière stipule qu’une planète ne peut appartenir qu’à une race d’humain et que les autres doivent être déplacés sur une autre planète. Mais qui doit être déplacé et qui a le droit de rester, c’est ce à quoi nos deux héros (Akki Kler un demi-terrien et Hassil un humain) seront confrontés en atterrissant sur la planète Nérat. Sur cette dernière cohabitent trois peuples qui se détestent et souvent se cognent dessus. Aussi, nos Coordinateurs de la Ligue devront le plus rapidement décider quoi faire, tout en intervenant le moins possible.
Peu à peu, l’horizon absorba la lune roussâtre. À l’autre extrémité du ciel, les ténèbres se firent moins profondes. Une brise légère se leva, annonciatrice de l’aube. Les longues feuilles du glia, glaives dressés vers le zénith, bruirent doucement. Et, comme chaque matin, du cœur de la forêt monta la clameur des orons. Ils s’assemblaient au bout des branches flexibles, leurs faces presque humaines tournées vers la tache grandissante de lumière, à l’est.
Avant de poursuivre, je tiens à préciser que le livre dont je parle aujourd’hui est la suite de « Ceux de nulle part ». Toujours est-il, qu’il n’est pas nécessaire de lire ce dernier pour comprendre : « Ce monde est notre », un livre passionnant à plus d’un titre. Premièrement, car l’histoire est entraînante, il y a des batailles (un peu trop peut-être) et des rebondissements, c’est un véritable livre d’aventure. Deuxièmement (et c’est là le plus important), ce livre c’est aussi une réflexion très intéressante sur l’homme, sa nature, son histoire, sa diversité, sa place dans la société. « Ce monde est nôtre », de Francis Carsac, est un livre finalement de notre époque, car il pose des questions, interrogations, très contemporaines… Ce roman n’est pas qu’une simple histoire de science-fiction. D’ailleurs, je comprends pourquoi l’éditeur a choisi de republier ce texte. Certes, comme j’ai pu le lire, certaines descriptions futuristes, technologiques, ont un peu vieilli, mais ce n’est vraiment pas ce qu’il y a de plus important dans ce livre. Je m’étonne que personne n’ait pensé à adapter cette histoire au cinéma, car elle possède tout ce qu’il faut pour faire aussi un bon film…
Qu’en pensez-vous ? Merci de m’avoir lu.
Je pense que je vais mettre ce livre a mon programme de lecture car il m’intrigue. Je ne suis pas non plus une adepte de la science fiction.
J'aimeAimé par 1 personne
Très bonne idée…
J'aimeJ'aime
Je ne lis de science-fiction que très rarement, mais ce livre a l’air très tentant. Merci Goran pour cette chronique !
J'aimeAimé par 1 personne
Merci.
J'aimeAimé par 1 personne
La science-fiction… Je ne pense pas avoir lu un livre de ce genre 🙂 Je le note au cas où car ton billet donne l’envie. Bonne journée et à très bientôt !
J'aimeAimé par 1 personne
Pas même un petit Georges Orwell ? À très vite…
J'aimeAimé par 1 personne
Non… mais il faut que ça reste entre nous .. 😉
J'aimeAimé par 1 personne
Promis 🙂
J'aimeAimé par 1 personne
Ce n’est pas mon genre préféré, mais je garde l’esprit ouvert! Merci pour cette présentation.
J'aimeAimé par 1 personne
Il faut toujours avoir l’esprit ouvert 🙂
J'aimeAimé par 1 personne
Tu m’as coupé les mots sous les doigts : j’allais demander si un film était en préparation. Pas que je sache à mon niveau, un écrivain français n’attirant pas nécessairement les investisseurs américains capables de financer un tel projet, ça ne devrait pas arriver de si tôt.
J'aimeJ'aime
Je confesse que j’avais oublié ce titre. De la bonne science-fiction de papa, toujours agréable à lire, avec un côté un peu suranné. Sur le même thème, il a d’autres titres plus intéressant…..
J'aimeAimé par 1 personne
Tu me conseilles quels titres ?
J'aimeJ'aime
À mon sens, le top : https://sciencefiction2016.wordpress.com/2019/03/01/letat-des-arts-de-iain-m-banks/
J'aimeAimé par 1 personne
Merci, je vais regarder ça…
J'aimeJ'aime
Je pense que j’aurais aimé trouver ce livre dans nos libraries…
J'aimeAimé par 1 personne
Peut-être un jour…
J'aimeJ'aime