A Mademoiselle, de Alfred de Musset ✮✮✮✮✮
Oui, femmes, quoi qu’on puisse dire,
Vous avez le fatal pouvoir
De nous jeter par un sourire
Dans l’ivresse ou le désespoir.
Oui, deux mots, le silence même,
Un regard distrait ou moqueur,
Peuvent donner à qui vous aime
Un coup de poignard dans le coeur.
Oui, votre orgueil doit être immense,
Car, grâce à notre lâcheté,
Rien n’égale votre puissance,
Sinon votre fragilité.
Mais toute puissance sur terre
Meurt quand l’abus en est trop grand,
Et qui sait souffrir et se taire
S’éloigne de vous en pleurant.
Quel que soit le mal qu’il endure,
Son triste rôle est le plus beau.
J’aime encore mieux notre torture
Que votre métier de bourreau.
Oui. Quoique pas certain de partager les derniers mots…
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C’est un point de vue très masculin … Aux yeux des femmes ce sont les hommes les bourreaux.
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Très très masculin effectivement 🙂
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😀
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Musset, c’est mes années de collège (lol)
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Les miennes aussi 🙂
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J’ai toujours apprécié ce poème! 🙂
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🙂
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C’est beau, très beau. Il a dû être bien malheureux en amour ce pauvre homme ^^
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Oh que oui !
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Comme beaucoup d’autres 🙂
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Ha ça, il n’y a pas de meilleure source d’inspiration qu’un chagrin d’amour.
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Alfred de Musset tient toujours des propos trèèèèèèèèèès… « garçon », on va dire, sans vouloir tomber dans les clichés. Le pire reste pour moi « Conseils à une parisienne » poème dans lequel il nous fait un sermon sur le fait qu’il ne faut pas être une fille facile. On sent la frustration chez ce monsieur :p
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🙂
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« Rien n’égale votre puissance,
Sinon votre fragilité. »
C’est superbe !
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En effet !
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Sacré Alfred va.
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Oui, sacré Alfred 🙂
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